jeudi 24 février 2011

Olor de lluvia

Moi j'aime l'odeur de la pluie l'été, celle qui humidifie le béton de Paris ou les sols secs de la Drôme, celle qui rafraichi l'air de plomb.
Ici il pleut tout l'hiver, et là on est en été: c'est la saison sèche. Depuis que je suis arrivée, certains jours, il a pleuvioté, jamais vraiment assez pour mouiller la route, rien de très impressionnant quoi. Aujourd'hui, en revanche, il a eu une GROSSE averse. Elle n'a dure qu'une dizaine de minute, mais puissante comme il faut. Et j'ai retrouvé l'odeur de la pluie...

Deux heures avant j'étais sortie, pour m'acheter à manger. Car aujourd'hui je suis pas allée bosser au bureau bureau, j'avais besoin de me faire des cartes, à partir de documents en format autocad, et sur mon mini ordi, ça passe pas autocad. Du coup bon, j'avais besoin d'être à la maison. Et donc je suis sortie, avec l'intention de me payer un bon fast food, ou en tous cas un burrito comme il faut.
Et je suis heureuse d'avoir testé pour vous: le KFC costaricien:


Encore une fois, je pense qu'on peut qualifier mes aventures d'extraordinaires!
Bon, à l'origine on s'en doute, je voulais quelque chose de plus locale que de la bouffe Kentuckienne. Mais bon, là où je suis dans Escaz, c'est un début de zone résidentielle, le centre-ville est plus haut, et sinon autour c'est un peu zone d'activité avec quelques restos/fast food par-ci par là. L'ambiance n'y étant pas alléchante pour une promenade, je ne m'y suis donc pas attardée, et me suis dirigée vers une enseigne familière!
Je sais pas si c'est inhérent au mode de vie très automobile, à part à San José où il y a beaucoup de monde à pied, mais ici ça semble pas normal de marcher dans la rue (ou alors c'est parce que je suis "blonde" (quelle que soit ma couleur de cheveux, comme me l'a expliquée une connaissance, tu es blonde si tu n'as pas les cheveux noirs comme 99% des gens ici), très blanche, et manifestement étrangère - hm à la réflexion ça doit être ça).
Bon en plus le KFC costaricien est moins bon qu'en France, il faut le dire. Les frites sont bizarres, beaucoup moins bonne, mais ça c'est une chose que je peux leur pardonner. En revanche, le sandwich... j'ai pris une pita, d'abord parce que je prends toujours des pitas à KFC, mais aussi parce que je me suis dit que c'était l'option la plus sûre et la plus proche de la bouffe locale, je suis sur le continent des burritos et autres fajitas oui ou merde? Bon bah la pita était... classique, moins bonne qu'en France. Et l'iced tea bon, bin, à ma grande déception ils n'ont que de l'iced tea citron. Mais ça c'était bon =D.

Autre aventure culinaire (youhou!): hier au boulot, il y avait autre chose que du riz+des haricots+une viande + des platanos. Il y avait, d'une, des nouilles plus ou moins chinoise. Et... une soupe. Bon y'avait déjà eu de la soupe mais là c'était une soupe DE OUF mes enfants! Velouté de tomate, oeufs brouillés, bouts d'avocat, et chips (genre chips avec beaucoup de gout, assez épaisse, pas très salée). Stylé mes amis


Oui, je suis en train de lire un énième tome de Dune. En fait en mangeant c'est pas pratique, mais ça donne le change quand on mange tout seul jeje. 
Sinon voila l'église en face de la maison : une de jour une de nuit!


Je sais, vos coeurs sont transportés de joie à ces images enfin publiées! De rien. 

Bon pour raconter des trucs un peu plus intéressant de ma vie (ouai y'en a marre des anecdotes à la cons, on est d'accord! (moi je suis pas d'accord...)).
Par l'intermédiaire de Valentina que j'ai connu en France, elle-même costaricienne, j'ai rencontré deux de ses amies. L'une s'appelle également Valentina, et l'autre Jimena (l'équivalent d'himène, je viens de me faire la réflexion), nous avons, en gros, passé l'aprèm à manger, en se faisait des pizzas maison merveilleuses. Et OUAI on n'a pas passé l'aprèm à se faire les ongles! (bon ceux qui connaissent mon addiction "passagère" pour le vernis comprendrons que de mon point de vue, c'est une perte hehe (je suis passée au vernis noir et, miracle, ça n'a eu l'air de choquer personne! Heureuse nouvelle mes amis!).
Ces deux enfants, donc (enfin, elles sont plus vieilles que moi mais passons), habitent à Hérédia. Une petite ville de banlieue, un peu plus loin qu'Escazú du centre de San José (va voir sur la carte!), et nettement plus loin en tant que trajet de bus (un bon 3/4 d'h). Heureusement l'une d'entre elle est à la fac à San José même, donc ça simplifiera les rencontre (j'ai déjà essayé de la débaucher pour un café hier aprèm mais elle ne m'a pas répondu, aurais-je manqué de tact HIHI?). Nous nous revoyons dès dimanche pour un concert gratuit à la Sabana, un grand parc à la sortie de San José (parc). CA VA SWINGUER (je crois que Shakira doit venir pour l'inauguration d'un nouveau stade dans ce dit-parc, mais je crois pas que ce soit ça). 

Lundi, j'ai eu besoin d'aller à l'INEC (l'INSEE locale). Un mec du bureau qui devait aussi aller quelque par m'y a amenée. Dans une voiture de fonction. Et je peux vous dire que les voitures de fonction, au SENARA, c'est pas d'la blague:

Et encore ça, c'est du petit modèle parce que (je cite mon conducteur) : "j'aime bien cette voiture là parce qu'elle est petite". Heu, ouai, ok. Ca vous annonce la couleur quant au reste de l'écurie motorisé du SENARA. Je vous ferais une photo tanto (spéciale kassdédi à maman pour cette expression québecoise!). Ca s'annonce confo les 3h de route pour Limón héhé. 

La semaine prochaine, je risque de passer deux jours ENTIERS à Limón. AKA je vais commencer les entretiens. AKA j'ai intérêt à m'améliorer FISSA en espagnol!
De ahora en adelante, ticos, escribiré en este blog en español.
Non c'est un blague. Hé ho, ça va pas!

Quant au milliers de fans qui réclament à corps et cris des messages plus fréquemment sur ce blog, je n'ai qu'une chose à vous dire : je vous ai compris.
Mais quand je rentre du boulot, chuis fatiguée, et j'ai parfois pas envie de revenir sur ma journée, ou pas grand chose à raconter. Je vous fais des bisous quand même. 

Haya barka, hasta luego!
(ouai j'avais envi de placer de l'arabe, pour représenter un peu les minorités)


lundi 14 février 2011

Limón y el Niñeto

Pour aller à Limón c'est 3h de voyage. Donc 6h dans la journée, ce qui fait beaucoup.
Je suis donc allée à Limón vendredi, profitant du fait que Carlos devait y rencontrer pour leur faire visiter la ville le conseiller de coopération pour l'Amérique Centrale de l'ambassade de France, et la directrice de l'Alliance Française à San José. Hé ouai, je rencontre du beau monde parmi les expat'! 

Comme à San José, le centre de Limón est construit sur un maillage orthogonal très régulier. Il y fait beaucoup plus chaud, il faut dire qu'à San José on est à 1000m alors ça refroidit pas mal (ce qui n'est pas pour me déplaire...).
Nous y avons visité deux bâtiments, l'un classé qui va être réhabilité, l'autre non classé encore mais qui va aussi être réhabilité, au sein du Projet Limón Ciudad Puerto (ou PLCP de son petit nom), celui-là même sur lequel je travaille moi, sur la composante gestion du risque inondation.
Le bâtiment de Correos, la Poste quoi, est très très beau. Déjà, en rentrant, ce que tu kiffes c'est le petits vieux qui squattent les banc en béton dans le hall (il est 10h du mat):

 Il y avait plus de gens quand je suis rentrée au tout début mais j'osais pas les prendre en photo, 
donc là c'est un peu triché, c'est plus tard (clique pour agrandir)

Par ailleurs comme on est sur la côte Caraïbes, il y a un très gros pourcentage de noirs comparé aux hispanos qu'on trouve plus dans le reste du pays.

Tout le bâtiment à beaucoup de charme: cours intérieure avec jardin, pièces immenses à l'étage laissées à l'abandon, fraicheur et lumière.



Au rez-de-chaussé, pour les gens qui n'ont pas d'adresse à leur habitations, il y a des boites aux lettres, et dans le tas, des vieilles et belles:




Après el Correo, la Casa de Cultura (maison de la culture). Encore plus décrépie, utilisée de temps en temps pour des spectacles, plus régulièrement par des cours de danse, de peintres et sculpteurs de la ville... J'aime beaucoup la façade:


A l'intérieur, une salle de bric et de broc, des beaux carrelages dans des pièces qui tombent en ruines, une Léda murale qui date (sûrement) du temps où le bâtiment était un bordel.

 


Ces quelques bâtiments anciens, même abimés, sont plus nombreux qu'à San José, ce qui fait de Limón une ville dans l'ensemble plus belle, même si en fait tout aussi grouillante et bric-à-brac:









Après une réunion dans les locaux du PLCP à Limón, et un déjeuner dans le resto d'un hôtel, très resto pour étrangés (aseptisé, sans âme... mais le poisson avait le mérite d'être bon, en revanche le jus de papaye, je sais pas si c'était inhérant à ce jus là de papaye, mais ça avait un arrière goût de vieille chaussette: très peu pour moi), nous sommes allés visiter le port. Limón, pour au moins 4ans d'affilés, est le port d'arrivée de la transat Jaques Vabre, du coup les deux Français (qui sont entrés tous les deux en fonction cette année et n'ont donc pas assisté à l'arrivée de l'année dernière) avaient rendez-vous avec des mecs du port pour le visiter et pour qu'on leur explique les aménagements.
Les amis, 1h30 de soleil de plomb sur des centaines de mètres de quais en béton, c'est pas pour moi. Quelques choses d'intérêts malgré tout, comme un immense hangar-poubelle.
Ici je n'ai plus de photo car bien sûr la batterie de l'appareil, que j'avais omis de recharger (que celui qui n'a jamais oublié de recharger son appareil me jette la première pierre jejeje), est tombée à plat. J'ai quand même pris quelques photos sur l'appareil de Carlos, mais là je les ai pas: pour un prochain post! Du même coup j'ai même pas pu prendre de photo de la mer Caraïbe :c.

Au retour j'ai béni la clim de la voiture, que j'avais maudit pendant tout l'aller où je me les suis caillées.

Retour au boulot ce lundi matin, pas très fraiche - va décidément falloir que je m'habitue à ce rythme!
Oui petite précision, ma Pauline s'étonnant de me voir adopter une heure de lever si matinale: ici, les horaires de boulot c'est 7h-15h - toujours rapport avec le soleil qui se couche à 18h.
Cet aprèm à 13h30, j'ai assisté à une célébration au boulot. Impossible de trouver sur internet à quoi ça correspond. Mais dans les fait: on se réuni autour de la crèche, on chante des chants religieux (les Villancicos, chants de noëls du type "Douce nuit, sainte nuit"), et on se fait un petit rosaire en passant.
On a eu un petit papier avec les chants. Comme dans toutes les messes où je suis allée et où ça chante, sur le papier t'a X chansons dans un certain ordre, et bah tu peux être sûr qu'on va pas te chanter toutes les chansons qui sont dessus, qu'on va en rajouter d'autre dont du coup tu peux pas connaître les paroles (si l'envie te prend de chanter), et qu'on les chantera pas dans l'ordre où elles sont sur le papier. Bingo! Je sais pas, ça doit être pour déstabiliser le fidèle,  ou pour lui laisser un peu de suspens (aloooors c'est laquelle qu'on va pas chanter?).


J'espère que ce post aura nourri votre faim de photos, et vous dit à bientôt! (wall of text, I know ><)



mercredi 9 février 2011

Levante la mano derecha y repita...

Bon j'avais décidé de pas en parler, mais puisque Feriel l'a mentionné sur FB... Oui, voilà, oui je l'avoue, je me suis brûlée sous la douche. Enfin plus précisément j'ai mis une bonne minute à comprendre pourquoi l'eau ne tiédissais pas.

Ceci étant fait...

Lundi soir nous sommes allés au centre d'Escazú, où se tenait la soirée d'instauration du nouveau maire. Résultat mitigé: j'aime toujours quand des gens chantent des hymnes, mais à côté de ça les discours chiants le sont encore plus quand tu n'en comprends que la moitié, et atteignent un niveau de chiantitude assez aigüe quand c'est un prêtre (curé?) qui le prononce. Oui car ici l'Eglise catholique romaine est d'Etat, youhou.
Autre point que j'ai apprécié: le maire, ses adjoints, le conseil municipal prêtent serment à ce moment là, devant des officiels, mais surtout devant les gens de la commune (enfin, ceux qui se sont donné la peine d'être là). Je trouve ça pas mal, jurer devant la communauté qui t'a élu et que tu va servir.

Sinon, deux jours de « boulot » derrière moi. Mardi fut complètement inintéressant et très dur pour ma résistance au sommeil sous ennui. C'était pas folichon, 8h d'affilées (bon d'accord, 6h puis une demi heure où on a mangé puis 2h) de discussions autour de Terminos de Referencia – ce que j'ai compris après quelques temps être un cahier des charges pour embaucher des entreprises pour faire des audits, ici une étude d'impact environnemental du projet. 
Aujourd'hui fut plus à prendre mes marques, je commence à lire les documents.

C'est la première cantine d'entreprise dans laquelle je mange. C'est pas donné donné (pour le pays j'entends): plus ou moins 2000 colones pour un repas, ce qui fait environ 3€. Mais putain la bouffe est bonne! Franchement c'est un plaisir: à chaque fois il y a riz et haricot, plus une viande et des légumes qui changent à chaque fois, de la salade/avocat/autres légumes froids. Et à côté tout un tas de conneries/friandises qu'on peut aussi venir acheter à toute heure de la journée si j'ai bien compris. Je me régale et mange sainement jeje. J'ai pris aujourd'hui ce que je suppose être des bannes cuites. C'était super bon \o/

Néanmoins, dans le centre-ville y'a plein de fast food qui me font saliver: fajitas et autres tortillas de tout poil. Oui parce que cet aprèm je suis rentrée avec deux "collègues", très gentilles, qui font l'oficina de SERANA - le centre ville à pied. C'est bien sympa et ça économise le taxi, mais ça fait quand même une bonne demi-h de marche. Sans doute moins si je le fais toute seule en fait... Malgré leurs plaisanteries avant de partir ("héhé tu vas voir on marche vite j'espère que tu pourras tenir le rythme"* [* traduction approximativequi restituent le sens général de ce que j'ai compris à demi mot ]), je marche quand même plus vite qu'elles jejeje. Bon donc pas à faire le matin pour moi. Déjà je me lève à 6h pour être à la SENARA à 7h, c'est un assez grand choc pour moi, faudrait pas me grapiller 1/2h de sommeil en moins non mais!
Sur le chemin donc vers le centre ville j'ai croisé un panneau Burger King. Les amis, une de mes missions sera donc trouver ce Burger King! (A tous les coups il est dans une ville de banlieue: à Estazú il y a un KFC ET un Macdo. Ouf) (Ouai c'est vrai ça fait pas trop frissonner comme aventure incroyable et dépaysante dans un pays en développement).

Dans le bus en revenant, il y avait un écran, allumé, et qui passait de la pub locale/des clips. Après une pub pour des pompes funèbre, puis un clip en toute conformité avec les normes mondiales (chanteur qui se tape une belle nana rencontrée en boîte aux lumières clignotantes, et qui, par intermittence, danse avec sa troupe de danseurs musclés), nous avons eu le droit à des images fort intrigantes de gens nageant dans une piscine, avec plus ou moins de succès (la caméra un moment suivait une femme qui avance laborieusement une planche devant elle, et tout d'un coup sort de l'eau toute rouge et essoufflée, manquant presque de se noyer). Il se peut fort bien que ces images eut été une promotion pour une piscine locale, mais mon attention a été détournée... le mystère reste donc entier! Il va sans dire maman que j'ai pensé à toi ;).

Comme vous pouvez le remarquer je n'ai pas encore mis, donc pris de photo. No mea culpa! (= latin approximatif). Déjà il fait gris, alors pour vous rendre jaloux avec le temps c'est pas ça. Ensuite en ville j'ai pas encore envie de faire trop la touriste, ni dans le bus d'ailleurs! Cela viendra en son temps, donc.

Pour vous faire patienter voila une petite googlemap avec tous les lieux que j'aurai cités \o/:

Et en parlant de lieux, je vais arrêter de faire ma feignasse et dorénavant mettrais les tilde là où il en faut, soit: San José, Escazú. Pour commencer.

lundi 7 février 2011

Esa chiquita es...

 Au Costa Rica l'eau chaude est à droite et l'eau froide à gauche. Rassurez-vous, ça ne m'empêche pas de prendre ma douche!

J'ai rencontré ce matin mon maître de stage à la SENARA (l'entreprise où je fais mon stage), et Lidia des ressources humaines m'a présentée à tout le service. Soy la chiquita francesa. Muy Bien.

Dans le bus Escazu (la "banlieue" - plutôt hupée d'ailleurs la banlieue si je ne me trompe - où j'habite) et le centre de San Jose, l'immense rétroviseur du chauffeur est affublé d'un autocollant de Jésus.
Entre les deux (tout petits) bâtiments de la SENARA, il y a une crèche (de la Nativité). Ok.

Dans ce bâtiment de la SENARA les bureaux sont assez sommaires, ne sortent pas vraiment de l'ordinaire. C'est pas le luxe mais pas la déchéance non plus. En revanche la partie où on trouve le bureau du chef, du chef adjoint, et leur salle de réunion, là c'est autre chose...


Le taxi de la SENARA au centre de San Jose me demande gentiment de mettre ma ceinture (je n'ai pas encore tout à fait cerné les usages des autochtones de ce côté là, d'ailleurs j'ai cru bon de monter à l'avant du taxi, bien que j'en ai vu avec des passagers à l'arrière). Pas obséquieux, ni froid... simplement aimable. Ca change des taxis parisiens qui tentent lourdement de te draguer...


Je sais, mon premier message était plein de promesses d'illustration de la joie de vivre etc, mais bon aujourd'hui j'ai pas pris mon appareil.  Les photos viendront néanmoins, no worries.

dimanche 6 février 2011

El principio

La maison est en face d'une église. Et d'un terrain de foot/rugby (n'étant pas doté de lignes j'ai décidé de ne pas trancher). Le dimanche matin, entre le gospel latino et les sifflets de l'arbitre et des spectateurs, je peux vous dire qu'il y a de l'ambiance. 
Je vous rassure pour ceux qui craindrais pour ma grasse-mat post voyage, je me suis levée bien avant le début de la messe. Faut dire ici on se lève tôt et on se couche tôt parce que on suit le soleil  et vu qu'il se couche à 18h vaut mieux être au taquet les gars. Ouai donc du coup, levée tranquillement vers 8h30 comme si c'était 11h (promis bientôt j'arrête de vous embêter avec les heures).

On est sortis faire les course. En el supermercado, produits différents d'en France, mais pas de grand choc culturel non plus. En dehors de mecs qui t'emballent les courses et les amènes dans la voiture.
Du coup sur le chemin du supermercado (=1min en voiture) j'ai pu vite fait voir le paysage. des montagnes basses et vertes mangées par des nuages. Vite fait. J'en saurais plus ce soir: après manger (grillades = acadores jejeje), visite de San Jose pour prendre mes marques.
Ici en fait on est en "banlieue", pas dans les limites strictes de San Jose quoi.

Du peu que je suis là j'aime: les sons des gens qui passent dans la rue, la sirène de police qui ressemble à celle des petites voitures qu'on avait petite. La même qu'en Algérie aussi.
(à la réflexion, c'est sûrement en France qu'on a une sirène inabituelle... enfin, question de système de référence).



El viaje

J'ai voyagé dans l'espace et le temps. Je suis partie à 9h30 de Paris, et, en passant par Huston, je suis arrivée à 5h du mat à San José. Mais en fait il était 22h. Whatthehell ?
Du coup on a voyagé avec le soleil : de 9h30 samedi matin à 2h30 dimanche matin (mais en fait 18h30 à Huston) il a fait jour. Bon. Là si vous vous embrouillez avec les chiffres, c'est normal, moi j'ai eu 4h d'escale pour faire le tour de ces calculs et considérations.

Donc j'ai mit mon premier pied sur le continent Américain et au USA for the firts time. Que d'émotions. Huston, Texas... Ah le Texas, pour moi c'est ça:


Mais on peut pas tout avoir, alors ce fut ça (ce qui est mieux pour pas rater son avion):

Huston Airport (clique!)

Bon après, dans l'avion Huston - San Jose, ils nous ont donné à manger des bébé carottes (assassins!).


Sinon le ciel était très beau mais comme on étais tout coincés j'ai pas pu sortir mon appareil photo (les carottes ci-dessous ont été immortalisées plus tard). Mais en gros ça donnait: noir pointillé de lumière (la terre) - bleu (l'océan) - orange, rouge, rose (le ciel). Ca y est vous visualisez ?


Arrivée donc à San Jose, de nuit, les lumières de la ville me donnent un aperçu du relief. 

bon la suite > prochain message